Un joli cadeau pour Maman : un arbre à bijoux... ou un arbre tout court, il est très beau comme ça...

Roman et Arthur ont fait chacun le leur... mais j'avoue que je leur avais préparé la base.

Vous voulez tout savoir ? Ce n'est pas bien sorcier.
La première partie revient à l'adulte.
D'abord, entortiller un bouquet de fil de fer pour lui donner la forme d'un arbre, veiller à bien boucler les branches, ne pas lésiner sur le métrage de fil qu'on entortille généreusement sur lui-même pour que l'ensemble soit bien solide...
Pour garantir la stabilité, bloquer un objet lourd dans le pied de l'arbre, un galet par exemple. 
La deuxième partie est un jeu d'enfant.
Entortiller, comme des pansements, des bandelettes découpées dans de la bande plâtrée et trempées rapidement dans l'eau. Veiller à ne laisser nulle part le fil de fer apparent. Laisser sécher.
Peindre en doré... ou dans n'importe quelle autre couleur qui vous plait...

Et voilààà ! C'est joli, non ?
Ici, l'arbre est assez petit, en fait, il n'a pas été conçu, au départ, pour porter des bijoux, c'est une idée de Sacha... On aurait pu le faire un peu plus haut et lui élargir le pied...

Une boite à bijoux pour Maman...
Ici, il faut l'avouer, on a un peu triché, la boite a été achetée toute faite, en magasin de bricolage... Rayer, je crois... Faut dire que Roman et Arthur n'avaient que trois ans, il fallait simplifier un peu les problèmes...

La recette est donc toute facile. Il ne restait plus qu'à peindre avec de la peinture acrylique. Avec de la gouache, c'est possible aussi mais il faut vernir le travail pour le protéger.


Quant aux pois, un coton-tige trempé dans la peinture blanche fait merveille... et puis, c'est si gai !

 Une idée du mercredi : jouer avec de la pâte à sel...
Et la pâte à sel, c'est vraiment l'idéal pour préparer des pâtisseries belles à... jouer et pas croquer

Je dois rappeler la recette de base de la pâte à sel ?
Une mesure de sel, trois mesures de farine, à peu près une mesure d'eau, mais là, c'est plutôt au pif, il faut que la pâte ait la bonne consistance...
Ça, c'est donc la recette de base.
Maintenant, je vous livre mes secrets perso, mis au point par l'expérience.
Premier secret : ajouter un peu d'huile de table. L'huile rend le mélange plus facile à travailler, plus ductile et plus agréable sur les mains.
Deuxième secret : ajouter un peu de colle à tapisser... cette colle est en poudre, je la délaie d'abord dans un peu d'eau et je ne l'ajoute à la pâte que quand les "flocons" ont bien gonflé.

La bonne recette, c'est bien, mais il faut aussi le tour de main... et le tour de main, c'est surtout de l'huile de coude. Il faut longuement pétrir la pâte. Plus elle est pétrie, plus elle est docile.
Avantages : cette étape fait de belles mains poncées par le sel et adoucies par l'huile et des bras musclés !

La pâte est prête ! Si elle repose un peu c'est mieux. Si vous travaillez avec Roman, le temps de repos est impossible...

Voilà, sur la vidéo, Roman vous montre comment on fait un croissant. Vite fait, bien fait, trop facile !
Mais comme dans une pâtisserie il y a bien d'autres choses que des croissants, on diversifie la production...

Après le modelage et un long séchage de plusieurs heures au four à 100°, on peint à l'écoline... L'écoline reste translucide et le résultat fait très vrai, on jurerait que tout ça a doré au four...

Encore un secret de pro : pour figurer un glaçage au chocolat ou au sucre, la crème pâtissière qui coule, le sirop qui nappe les fruits, ..., on abandonne l'écoline et on sort l'arme absolue : la peinture pelliculable pour vitres, ici la Façonnable de Darwi. On l'applique au tube, généreusement et on la laisse couler juste un peu...
D'accord, le corin de prunes lilas mauve, ce n'est pas terrible, mais attendez que ça sèche et vous en aurez l'eau à la bouche. Promis !

Entre les morceaux de pomme, la crème à la vanille, c'est encore cette fameuse peinture pelliculable.
Bien sûr, il faut encore vernir pour donner un aspect doré à l'oeuf, un beau brillant sur les fruits. la tarte au sucre a été salée dans le vernis tout frais pour donner l'aspect du sucre à demi fondu...
Nous avons utilisé le vernis Darwi, un peu beaucoup cher mais au rendu parfait.

J'avoue avoir peint les fraises moi-même... un petit coup de main est toujours bienvenu...

Il n'y a plus qu'à jouer, maintenant... ça tombe bien, la plupart des délices pour rire vont par quatre... pour les quatre Couz, évidemment !

Il était question de faire un cadeau pour Madame Patricia, la super instit' d'Arthur... Un joli cadeau, parce que, vraiment, cette intitutrice-là le vaut bien...
Le choix s'est porté sur un collier estival en pâte Fimo "bleu des mers du Sud"... ça tombait bien, l'été était en vue et j'avais de mignons emporte-pièce en forme de poissons...

 Voici la manière de procéder, Arthur vous livre quelques secrets de fabrication.
Après avoir pétri est assoupli la pâte, l'écraser au rouleau à pâtisserie... Pour éviter que la pâte ne colle au rouleau, on l'écrase entre deux feuilles de papier à pâtisserie.
Et pour obtenir une jolie pâte à pois, Arthur a roulé entre ses doigts de minuscules boulettes de pâte d'une autre couleur. Les boulettes sont semées sur la galette de pâte. Retourdu papier magique et quelques nouveaux coups de rouleau... ça y est ! 

Un morceau de film alimentaire est appliqué, bien tiré, sur la pâte et c'est à travers ce film qu'Arthur découpe son premier poisson. Le film, bien tendu, adoucit la pâte sur les bords qui ont un joli bombé, c'est bien plus beau qu'un bord abrupt.

Il n'y a plus qu'à retirer le film délicatement. Le premier poisson est réussi. Il n'y a plus qu'à le percer dans l'épaisseur, avec un cure-dent, en prenant soin de percer un peu au-dessus de la mi-hauteur, de sorte que le poisson ne tourne pas, une fois enfilé sur le collier...

Et un banc de poissons plus tard, le collier d'été est terminé... Vive les vacances, le soleil et la mer !

 Klimt est une inépuisable source d'inspiration... En outre, il est, de longue date mon peintre préféré. Aussi, j'ai proposé à Roman de peindre un "arbre à crolles". Nous avons parcouru un gros livre, isolé quelques arbres bouclés et Roman s'est lancé dans l'aventure... Il est toujours partant dans ce genre de projet.

 Les dorures, l'aspect précieux des peintures de Klimt l'ont enchanté. J'ai sorti une grande feuille bleue, mes tubes nacrés, métallisés, de la peinture pelliculable pour les vitres, un gros feutre doré... et c'est parti !

 Cette peinture pelliculable, c'est de la magie en tube. Pas terrible sur les vitres, géniale partout ailleurs... elle brille, est translucide, épaisse, accroche la lumière... L'aspect change du tout au tout en séchant. Le résultat est renversant.

Roman a, depuis des années, un ami extraordinaire : Polo, un merle tout ce qu'il y a de standard, reconnaissable entre mille à son noir profond et à son bec jaune. Vous l'avez sans doute déjà rencontré. Polo veille sur Roman et lui rend visite partout où il va. Il surgit souvent dans son jardin mais l'épie dans la cour de l'école, le suit jusque Gerpinnes et, le croirez-vous, le piste jusqu'en vacances au soleil...
Bref, il a ajouté toute la famille de Polo dans mon arbre.

J'ai tant aimé le résultat que mon Roman-Klimt est encadré et exposé en bonne place au-dessus du buffet... Je ne sais qui en est le plus fier, Roman ou moi...
Depuis, il a peint une version toute différente pour sa maman... pas de jalousie !