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Par Marianne-Ginko le 10 Avril 2012 à 23:12
Pour illustrer une histoire de mulots qui veulent traverser un ruisseau, huit petits mulots malicieux... tout ça pour compter, partager, jongler de mille façons avec le nombre huit.
8 peut-être... mais moi, j'ai dû leur coudre huit queues, seize oreilles et 32 pattes
Le pompon, c'était sans doute de n'oublier aucun des 128 petits doigts crochetés...Le moins facile, c'est incroyable, c'était ces fichues lunettes... Mon fil de fer était un peu trop épais pour être coopératif et il m'a donné... du fil à retordre.
Notez en passant, que, fraichement instruite par l'expérience (quatre petits-fils, ça troue, ça troue...), j'ai ajouté quelques rapiéçages aux genoux des mulotons...
Huit mulots, ç'est du boulot.
J'ai donc mis au point un patron minimaliste et hyper facile à reproduire par une couturière débutante.
Les membres crochetés sont, mine de rien, très simples aussi, quelques mailles chainette et quelques mailles serrées, et voilà le travail !
Faudra que je pense à faire une photo de groupe...Marianne qui compte-crochète-et-coud
Et la voilà, la photo de la famille Mulot au grand complet !
11 commentaires -
Par Marianne-Ginko le 8 Mars 2012 à 18:14
Aaaah ! Les bonnes crêpes...
On s'y croirait, non ?
Pourtant, ce sont de fausses crêpes, réalisées rapido pour cause d'urgence...
Chandeleur en vue, activité mathématique prévue.
En classe, deux "crêpes-party", ces appareils qui cuisent des vraies petites crêpes... qui ont souvent l'air moins vraies que celles-ci.
Ce n'est paaaaas bien, de jouer avec la nourriture !Mais c'est permis si c'est de la nourriture pour rire...
Donc, je retrousse mes manches et secoue mes méninges...
Je prends une feuille de mousse néoprène jaune... mais le jaune, archi-jaune, ne me fait pas saliver du tout, il faudra trouver une astuce...
Pour commencer, je découpe douze disques irréguliers dans la feuille de mousse. J'ai tracé des cercles au compas et je découpe, aux ciseaux, un bord ondulé à l'intérieur du trait.
Séance défoulement : je perfore (à la machine qui fait des trous dans les ceintures) des tas de petits trous de tailles différentes, je pique, martèle, torture cette pauvre mousse avec divers objets : pointes, capuchons de stylos, ... pour marquer des cratères et des bulles comme dans une vraie crêpe.
On progresse mais ce jaune reste affreux !Séance "barbouillette" : je prends des peintures acryliques (il ne faut pas que ça déteigne, les enfants vont manipuler, gouter peut-être...), du jaune, du marron, de l'orange, un peu de noir... et j'y vais de l'éponge et du chiffon, je frotte, tamponne, refrotte, je fonce un peu les bords, histoire qu'ils soient bien cuits, mes "cratères" restent plus jaunes...
Et voilàààà ! Le sucre, c'est juste pour la photo, pour le "fun", pour parfaire l'illusion. Bien entendu, on n'en mettra pas pour jouer compter...
Les petites crêpes, c'est calculé pour, s'insèrent parfaitement dans les alvéoles des "crêpes-party". Dans l'un des appareils, elles se disposent en fleur, une crêpe au milieu, cinq autres autour, dans l'autre, comme le six du schème classique des dominos... Comme ça tombe bien !!!Marianne-qui-chipote
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Par Marianne-Ginko le 8 Mars 2012 à 18:13
Il faut que je vous dise... je crois que Sacha se rêve petite, blonde et bouclée.
C'est raté sur toute la ligne.
Alors, elle compense...Sa stratégie, c'est son addiction aux albums de "Boucle d'Or", voire "Boucles d'Or" et ses ours... Si vous voulez lui faire plaisir, vous savez quoi lui offrir...
... et moi, je sais quoi lui faire !
Donc, projet "Petite blonde à crolles" dans sa classe... Il est question de représenter en 3D la couverture d'un de ses albums préférés. Ce sont les enfants qui vont s'occuper de la "maquette" mais il faudrait les quatre personnages.
Pas très compliqué.
Pour les ours, une chute de tissu brun clair et un petit patron plus-simple-que-ça-tu-meurs trouvé dans un livre "Tilda", quelques petits bouts de feutrine. Hop, une couture à la machine, trois petits points à la main, trois touches de peinture acrylique et le tour est joué.En ce qui concerne Boucle d'Or, c'est de l'impro totale, un petit bout de drap, un petit bout de feutrine, de la laine forcément jaune... Le collant et les chaussures sont peints à l'acrylique sur la poupée déjà bourrée d'ouate synthétique, ce qui raidit les jambes et consolide la poupée.
Les enfants ont construit les arbres au départ d'un rouleau de carton peint à la gouache et d'une boulette de papier vert ficelée de laine verte.
Et maintenant, y a plus qu'à...
C'était bien gai, tout ça !
;-)Marianne-qui-chipote
2 commentaires -
Par Marianne-Ginko le 8 Mars 2012 à 18:12
Sacha - Je me suis réveillée un matin avec une idée... une idée qui me gratouillait... une idée qui tournait en rond... une idée devenue urgente en moins de temps qu'il faut pour l'écrire...
Je voulais un jeu de mémoire, un jeu qui se logerait dans une boite à oeufs... on rangerait des petits objets dans une boite à oeufs, on fermerait la boite et il faudrait copier de mémoire la composition dans une autre boite à oeufs...
Vous suivez ?
Et pour corriger, on ouvrirait la première boite et il n'y aurait plus qu'à comparer...
Je trouve ça génial... n'ayons pas peur des mots !!!MAIS !
Mais je n'ai pas les objets en question, il doivent faire partie d'un ensemble cohérent, être de taille adaptée aux alvéoles des boites à oeufs, résister aux manipulations énergiques ET exister en plusieurs exemplaires...Je vais parler de ce projet IMPOSSIBLE à Marianne.
C'est un truc que je vous donne, mais ne le répétez à personne, si on lui dit que c'est IMPOSSIBLE, qu'on le sait et qu'elle ne doit pas se tracasser avec ça, ça va la démanger, lui tourner en rond dans la tête, devenir urgent en moins de temps qu'il faut pour l'écrire...
ET ELLE VA LE FAIRE !Marianne - Bon, ça la reprend, une idée qui la gratouille un matin...
C'est que c'est contagieux, ça me gratouille avant le lendemain !Et puis, elle m'énerve à me seriner que c'est IM-POS-SI-BLE !!!
Tiens, voilà, pas de quoi en faire tout un plat...
De la feutrine, du fil, une aiguille, des marqueurs POSCA pour les détails...
Il faut bien, au moins, cinq fruits et légumes par jour, non ?Sacha - J'ai déniché les boites à oeufs. Pour varier les plaisirs, des boites de six, dix ou douze oeufs.
Mon jeu est prévu pour trois joueurs ou équipes face au meneur, j'ai des séries de quatre éléments semblables. Au début, on joue avec les boites de six, on compliquera ensuite.
Le meneur du jeu dispose, comme il l'entend, des éléments différents dans une boite qu'il montre pendant quelques secondes aux joueurs. Il peut laisser une ou des cases vides. Il referme la boite.
Les joueurs s'appliquent à reproduire de mémoire la même disposition dans leur propre boite.
Le meneur rouvre sa boite.
Les joueurs comparent et gagnent ceux qui ont su reproduire la même composition que celle du meneur.Marianne - Voilà, le jeu est fait.
On aurait pu modeler les éléments en pâte à sel, par exemple.
On aurait pu utiliser des oeufs en plastique de couleurs différentes mais Pâques est bien loin.
On aurait pu acheter de menues surprises pour anniversaires ou pêche aux canards...
Mais les fruits et légumes en feutrine sont gais, colorés, chaleureux, agréables au toucher, pas trop couteux, relativement résistants, incassables, silencieux en cas de chute ET font partie d'un thème pédagogique...J'aime bien les fraises...
Je suis plutôt contente de mes pommes de terre...
Par contre, des citrouilles grosses comme... des fraises !!! "Ce n'est pas grave, concède" Sacha... Oui, mais bon...
Vous dites ? Mes patrons ?
Euh... c'est que je n'en ai pas, j'ai improvisé. Un petit dessin rapide, un tracé exprérimental sur papier, découpage, corrections "à pouf", découpage dans la feutrine et ça marche...
Puisque je vous le dis !Sacha-qui-rêve-éveillée et Marianne-qui-coud-et-qui-chipote
5 commentaires -
Par Marianne-Ginko le 8 Mars 2012 à 18:08
Sacha – Cette année-là, ma classe a vécu sous le signe des pirates. C’est le thème qui a été choisi pour ce jeu mais, dans le fonctionnement du jeu, pas le moindre pirate. Il s’agit d’un jeu de questions-réponses, un « quizz », modulable à l’infini selon les matières vues en classe. Il suffit d’adapter les cartes-questions.
Marianne – J’ai donné mon coup de pouce, j’ai réalisé le tapis de jeu et les différents accessoires selon les directives de Sacha.
Marianne – Un jeu destiné à durer doit être pensé costaud, résistant, pratique et lavable. Après avoir, au fil du temps, essayé différentes matières et techniques, après avoir cru cent fois avoir trouvé LA solution, j’ai abouti à la conclusion que l’idéal, c’est le tissu.
Sacha – Parce que tu sais coudre…
Marianne – Oui mais pas forcément. On aurait pu, tout simplement, peindre sur un tissu taillé à vif, sans couture. Le tissu s’impose parce que c’est agréable à l’œil et au toucher, solide, silencieux en cas de chute (très précieux en classe), lavable, raccommodable éventuellement, peu volumineux (se roule, plie, range dans un petit sac assorti, se repasse si besoin) et peu couteux (ou pas du tout si on joue la carte du 100% récup’). Qui propose mieux ?
Marianne – Ici, pour respecter le thème des pirates, j’ai choisi l’ambiance grand large, tissus bleu des mers du Sud, rouge et noir chers aux pirates, rayures marines, le tout issu de mon stock perso. Côté décor, les incontournables têtes de mort, des petits poissons pour faire joli (mais pas seulement, ils donnent le sens du déplacement sur le plateau de jeu), des vagues et des bulles symbolisées et, bien sûr, des pièces d'or…
Sacha – Et moi, j’ai repris ces codes pour illustrer mes pochettes.
Marianne – Pour le parcours, les cases, j’ai assemblé, façon patchwork, des carrés de tissu, « nature » ou imprimé aux pochoirs (têtes de mort, poissons, lettres et chiffres) ou aux tampons du commerce (vagues, bulles, etc.). J’ai appliqué l’ensemble sur un fond rayé, avec un point zigzag de la machine à coudre. La peinture utilisée est l’acrylique, c’est moins cher que la peinture pour tissu, plus facile parce qu’il ne faut rien fixer à chaud et résistant au lavage, même énergique… et puis, j’en avais sous la main.
Sacha – Les enfants ont choisi des galets en guise de pions , les ont soigneusement nettoyés et peints à l’acrylique, dans les couleurs du jeu évidemment. Je me suis chargée du dé imprimé au pochoir. Pour la petite histoire, les pochoirs des lettres et des chiffres, métalliques, ont appartenu à mon arrière-grand-père que je n’ai pas connu… Ne jamais RIEN jeter…
Marianne – Toujours dans « l’esprit pirate », j’ai réalisé une petite bourse en simili cuir, elle contient les pions-galets et le dé. Et enfin, j’ai cousu un petit sac marin assorti à l’ensemble et qui est lui-même un vrai jouet… parce qu’il ne faut jamais perdre de vue l’aspect ludique quand on crée un jeu pédagogique.
Sacha – Tout ça c’est bien joli mais que je vous parle un peu de mes fiches-questions et de la règle de ce jeu… c’est ça l’important, quand même !
Sacha et Marianne-qui-chipote
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