Arthur est mon petit-fils. Il vient d'avoir  six ans et a fêté ça dans les locaux de Circomédie, école de cirque qu'il fréquente avec plaisir tous les mercredis.
Circomédie, c'est ici :
chttp://www.circomedie.be/

Le lieu imposait le thème du gâteau. Voilà celui que je lui ai fait, en grand secret comme il se doit.  

Génoise pour la pâte, crème au beurre, pas de mystère !
Et pour la déco, de la pâte à sucre. La blanche est faite maison, la grise aussi.
Pour les autres couleurs, j'ai trouvé mon Bonheur chez Avbve. 
Si j'ai cédé au tout fait, c'est parce que je n'avais que des colorants liquides et que je n'obtenais pas de couleurs assez vives sans trop mouiller la pâte, ce qui la rendait difficile à modeler.

Les étoiles jaunes ont été découpées à l'emporte-pièce, le reste a été découpé au couteau dans une "feuille" de pâte étalée au rouleau ou modelé... La pâte à sucre se modèle exactement comme la plasticine. Vive la plongée dans l'enfance !

Bon anniversaire, Arthur !

                                       Marianne-qui-fait-du-gâteau

Ah la couture ! Quel plaisir ! J'aime surtout gambader de l'aiguille hors des tracés balisés.
Ici, je me suis inspirée largement des conseils de Parfum du Ciel www.parfumduciel.over-blog.com. Il ne tient qu'à vous de vous promener dans ses pages, de picorer des idées et de vous procurer ses livres.

J'ai commencé par un sarouel uni, tout noir, mais assorti de tabliers plus créatifs, je vous montrerai ça un de ces jours.
Et puis, je m'en suis fait un, en lin beige et décoré d'applications.
Sacha a pâli d'envie, le lendemain, je lui ai fait celui-ci...
... et le surlendemain, un autre pour Manu !!!

Donc, du lin beige et couleur ficelle... deux tons parce que j'ai utilisé des chutes.
Et pour les motifs, vous allez devoir vous y faire (surtout si vous espérez que je partage mes patrons !!!), c'est au petit bonheur la chance.
Je dessine les oiseaux à même le tissu, c'est la forme de mes chutes qui détermine celle des motifs végétaux, quand je n'ai pas de tissu à pois dans mon phénoménal coffre au trésor, j'imprime des pois avec la gomme de mon porte-mine trempée dans de la peinture acrylique (je n'utilise pas de peinture pour tissu, c'est plus cher, il faut fixer au fer et ça résiste moins bien aux lessives répétées que l'acrylique). Bref, impro totale et funambulisme couturier... C'est ça qui est gai !

Les traits noirs ont été tracés au marqueur pour textiles, je craignais devoir repasser dessus après quelques lessives, mais ça tient le coup !

Une broche et une ceinture pour terminer la tenue, et le tour est joué.
Ah, j'allais oublier ma petite astuce : l'oiseau, sur la ceinture, est une poche destinée à l'indispensable gsm... ;-)

Le tout a été commencé un jour et porté le lendemain...
Je partage mon "tuyau" en or, ma mercerie à nulle autre pareille, un choix fou-fou-fou et des prix à tomber : http://textilia.be/. 
                                                Marianne-qui-coud

Sacha aime les sacs, le rose, les fleurs, ...
Coudre un sac, c'est très gai.
Avec celui-ci, je me suis éclatée...

Des poches partout... Je crois d'ailleurs que j'ai un peu exagéré avec les poches, il y en a tant, dehors et surtout dedans qu'on ne retrouve rien... Faut fouiller poche par poche !!!
Les breloques ont été achetées chez Hema et ont dormi longtemps dans mon tiroir avant de trouver de l'emploi ici.

Les poignées, c'est le gros investissement de cet ouvrage MAIS elle ne sont fixées au sac que par des mouquetons, dès lors, elles suffisent pour ce sac et la douzaine d'autres du même type que je ferai dès que j'aurai un peu de temps.

La matriochka est appliquée à la machine, le visage est peint à l'acrylique, pour faire joli, j'ai ajouté de la peinture relief irisée, des boutons de couleurs (j'adoooore les boutons).

Mes fournitures, tissus et poignées de sac, viennent d'une caverne d'Ali Baba, mon adresse favorite, je vous file le tuyau :
http://textilia.be/magasin.html
C'est très facile à touver, les prix sont imbattables et le personnel se coupe en quatre pour vous faire plaisir.

                                                 Marianne-qui-coud

Voici les "petites mamans" que Roman et Arthur ont cousues à la machine (oui, enfin, sur mes genoux, ils n'avaient pas accès à la pédale mais guidaient le tissu, la machine tournait évidemment au ralenti) et décorées à l'effigie de leurs mères respectives. La ressemblance est un peu couci-couça mais ils sont satisfaits du résultat.
L'idée de départ vient d'un très chouette petit livre plein d'idées faciles et très sympas : "Kawai" de Christine Nivet au "Temps apprivoisé".

La rose, c'est Sacha, la bleue, c'est Manu... Ni l'une ni l'autre n'a de robe rose ou bleue...
Les garçons se sont vraiment bien débrouillés, ils ont choisi les tissus, contourné les patrons, découpé les tissus (avec de bons ciseaux), ils ont adoré le moment machine à coudre, ils ont retourné les pièces avec soin, ont rempli le corps et la tête d'ouate de rembourrage, ... des vrais pros !
Qui c'est qui est bien fière ? C'est moi, pardi !

                                            Marianne-qui-coud 

Automne 2011, comme chaque année, le concours de dessins du Journal Le Soir agite les crayons et les pinceaux de la marmaille. Le thème est inspirant : "Pirates et sirènes"... A mon grand désespoir, mes piratons ont écarté les sirènes avec mépris "C'est pour les filles, les sirènes !"

Léo s'est lancé dans la mêlée, mais, à trois mois de ses trois ans futurs, il a eu besoin d'un peu d'aide. Rien qu'un peu. Les coloriages énervés sont 100% Léo, j'avais conseillé une boucle d'oreille, mais c'était deux selon lui, ... Le dessin a été envoyé, avec, au dos, l'aveu du coup de main de l'adulte. Il n'a pas été retenu mais aucun dessin d'un artiste de trois ans ne figurait au palmarès, et encore moins de trois ans moins trois mois. Pas grave, l'an prochain, Léo remet ça !
Moi, je l'adooooore, son pirate qui a forcé sur le café fort...

Roman et Arthur ont tâté du pastel à l'huile mêlé d'un peu tout ce qui leur est tombé sous la main, "pastel" au gel, crayon de couleur, ... Le vent s'est levé, temps de chien au large, chez Roman, le serpent de mer, lui-même, était de sortie... Brrr, les bateaux vont être secoués, je suis bien mieux dans mon fauteuil qu'à bord de ces coquilles de noix !

 Et maintenant, les pièces maitresses ! Un bateau dessiné d'après nature pour Roman (il a fait poser un de ses jouets). Grand luxe de détails qui racontent des histoires échevelées, un requin (indispensable), un homme à la mer, le radeau d'un naufragé avec son trésor, ... C'est beau !

 Arthur a peint un radeau imaginaire, son pirate naufragé équipé d'un vrai arsenal,  un requin (forcément), un noyé dont on ne voit plus que les pieds, une incroyable pieuvre qui fait du bateau-stop et une adorable mouette potelée... Sssssssuper !

Pas d'histoire de pirates sans trésor éblouissant. Roman a sorti la peinture dorée, la peinture pour fenêtes dont la brillance et la transparence font merveille pour les pierres précieuses, ... Et devinez comment sont faites les pièces d'or... avec un bouchon de liège trempé dans "l'or liquide" et appliqué comme un tampon. Ça en jette, non ? De plus, le coffre se referme, comme un vrai !

Et si vous voulez des nouvelles de ces dessins, c'est ici :
http://www.lesoir.be/services/minisites/concours_dessins/diapo/index.html
Seuls les deux grands dessins de Roman et Arthur ont été primés et, pour chacun des deux couz'-jumeaux, c'était un troisième classement brillant !
                                       Marianne-qui-jette-les-enfants-dans-la-barbouillette